L’impérialisme de Trump et le nettoyage ethnique à Gaza
Les puissances impérialistes, une fois de plus, montrent leur mépris pour les peuples qu’elles exploitent. Donald Trump, fidèle à sa politique colonialiste, propose un nettoyage ethnique sous prétexte de « résoudre » la question palestinienne. Il suggère un déplacement forcé des Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie, masquant cette tentative de réduction démographique par un discours de « développement économique ». C’est une tentative de déposséder les Palestiniens de leur terre pour y installer des intérêts capitalistes.
L’Union libertaire anarchiste rejette cette politique, qui est un nettoyage ethnique déguisé. Voici pourquoi cette vision du monde doit être combattue.

1. Un colonialisme sans masque : l’expropriation et l’effacement
L’État israélien, soutenu par les puissances occidentales, mène une politique de colonisation en Palestine effectuant un génocide . Trump propose d’ajouter une nouvelle étape à ce projet : l’expulsion des habitants de Gaza. Cette approche suit les méthodes coloniales classiques : expropriation, déplacement forcé et réaménagement des terres au profit du capitalisme. Ce projet rappelle les violences coloniales subies par les peuples autochtones partout dans le monde.
Les peuples ne sont considérés que comme des obstacles à l’intérêt capitaliste. L’UAL revendique le droit des peuples à vivre libres sur leurs terres, sans domination et sans frontières imposées par les États.
2. La négation de l’autodétermination : le mépris des voix palestiniennes
Les Palestiniens veulent vivre dignement sur leur terre. Mais aux yeux des grandes puissances, leur droit à l’autodétermination est secondaire. Ces puissances ignorent volontairement les désirs du peuple palestinien, préférant imposer leur solution.
L’UAL rejette ce pouvoir autoritaire, où quelques dirigeants décident du sort de millions de personnes. La vraie solution passe par l’autogestion, la solidarité internationale et la révolte populaire. Gaza doit rester un territoire libre, sans occupation et sans exil forcé.
3. Le capitalisme comme moteur du nettoyage ethnique
Trump ne cache pas son projet : Gaza pourrait devenir une zone de profit après l’expulsion des habitants. Cette logique est propre au capitalisme : détruire pour mieux reconstruire au profit de quelques-uns. Après chaque guerre, les capitalistes s’engouffrent dans les ruines pour maximiser leurs profits. Gaza serait la nouvelle victime de ce système.
C’est ainsi que le capitalisme transforme la souffrance en un marché. Trump et ses alliés cherchent à en profiter, à transformer Gaza en une zone dédiée à l’exploitation.
4. Une alternative nécessaire : solidarité et résistance
Face à cette violence, la seule réponse valable est la lutte populaire. Les Palestiniens doivent pouvoir organiser leur résistance, sans attendre que des puissances extérieures leur dictent leur sort. La solidarité internationale et l’autogestion doivent être les piliers de cette résistance.
Gaza appartient aux Palestiniens. Ils doivent pouvoir décider de leur avenir sans pression extérieure. Ni Dieu, ni maître, ni frontières, ni États !